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Jeudi, 26 Juin 2008 07:52

Les riverains tirent la sonnette d'alarme
Les habitants riverains du site des Hautes Ecoles à Dorigny, affichent leur inquiétude. Face aux multiples projets de développement de leur région, ils craignent pour leur qualité de vie. Et demande des garanties en terme de mobilité.

"Nous ne sommes pas des Neinsager. Nous ne sommes pas opposés au développement du site des Hautes Ecoles, mais nous voulons des garanties quant à son expansion, notamment en ce qui concerne les aspects liés à la mobilité dans la région concernée." Président de l'ADIRHE (Association pour la défense des intérêts de la région des Hautes Ecoles), Tristan Juillerat tire la sonnette d'alarme. Face aux multiples projets de développements de sa région, il craint pour la qualité de vie de ses habitants et réclame des garanties en terme de mobilité. Pour alimenter le débat sur l'évolution du site de l'EPFL et de l'Université de Lausanne, l'association qu'il dirige vient d'inaugurer un site internet et en appelle aux personnes et aux collectivités concernées pour qu'elles engagent sans tarder les mesures qui s'imposent afin que la qualité de vie des habitants des trois communes qui jouxtent le site soit sauvegardée.

Des projets à la pelle
"Ces derniers mois, tout est allé très vite, résume Tristan Juillerat. De nombreux projets ont émergé aux alentours d'Ecublens, de Chavannes-près-Renens et de Saint-Sulpice, comme la construction du Rolex Learning Center, d'un centre de congrès, d'un hôtel, d'un futur campus pour les étudiants, sans parler de l'extension du Parc Scientifique d'Ecublens. Toutes ces nouvelles constructions vont générer d'importantes nuisances. Il convient d'en tenir compte". Le président de l'ADIRHE souhaite ainsi que le développement du site des Hautes Ecoles et de son environnement immédiat s'accompagne "d'une amélioration simultanée, adéquate et performante" de leur desserte par les transports en commun et demande que celle-ci entre en vigueur en même temps que la mise en exploitation des nouvelles réalisations.

Objectifs convergents
"Dans la région des Hautes Ecoles, c'est vrai que la physionomie du paysage a considérablement changé ces derniers mois. Et ça ne fait que commencer", admet Anne Widmer. La responsable du SDOL (Schéma Directeur de l'Ouest Lausannois) partage les buts poursuivis par l'ADIRHE. "Ils sont convergents avec notre propre action, explique-t-elle, dans la mesure où il convient effectivement de juguler l'explosion du trafic individuel qui va aller grandissant dans cette région et de trouver des solutions adéquates en terme de mobilité douce". Anne Widmer tient ainsi à préciser que le SDOL travaille déjà de concert avec l'ADIRHE pour trouver des solutions en ce qui concerne la RC1, entre Dorigny et le carrefour de Pré-Fleuri, à la hauteur de Saint-Sulpice, un secteur où les embouteillages sont légion. Les craintes émises par l'association sont-elles sans fondement? "Pas du tout, affirme encore Anne Widmer. Tant il est vrai que le plan de mobilité de l'EPFL, territoire appartenant à la Confédération, n'est pas clair. Quand on offre des places de parcs à 20 ou 30 francs par année, on ne peut pas dire que la volonté de freiner le trafic individuel soit clairement affiché".

Extrait de l'article du Lausanne-Cités 18-19 juin 2008 par Monsieur Philippe Kottelat

Mise à jour le Jeudi, 26 Juin 2008 08:55
 
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